Pour que le panama rencontre le succès, il a suffi qu’il soit porté par un homme mais pas n’importe lequel : le président Theodore Roosevelt en personne.
Ce dernier planta le premier cigare, bout allumé vers le haut, sur la table, de manière qu'il se dresse à la verticale sur la rive du canal qu'il venait de tracer.
Monsieur le baron, daignez m’écouter. Il y a en Amérique, dans un pays qui est du côté de Panama, un village appelé la Joya. Ce village se compose d’une seule maison.
Et alors il faut savoir que le panama, c’est, aussi bien que le havane, c’est d’abord un terrain, c’est d’abord un climat, un microclimat je dirais, qui génère la matière, le matériau.
Tressé à partir des feuilles d’un palmier nain, la Palmata Carludovica, ce chapeau était porté par les indiens de Montecristi et de Jipijapa, le nom des villes d’Équateur où il était, et où il est toujours, fabriqué.
Il y a un terrain extrêmement fertile et propice à une certaine paille qui est la paille qu’on appelle « paille de Montecristi » , « du chapeau de panama » ou « la Jipijapa » , « la toquilla » aussi là-bas.