Les surfaces emblavées ont très fortement baissé, de même que les récoltes, le chiffre d'affaire des exploitations, l'effectif du cheptel et sa productivité.
Les races de cheptel locales disposent en règle générale d'un potentiel de rendement génétique faible en raison de l'absence de toute sélection historique.
Ces éleveurs Bororos centrafricains ont quitté leurs zones traditionnelles d'élevage avec leur cheptel pour passer au Cameroun, sans toutefois constituer des camps de réfugiés.
Faute de trésorerie, ils doivent emprunter, s’endetter, certains doivent finir par vendre une partie de leur parcelle voire de leur cheptel, etc. Bref, ils entrent dans un cycle de paupérisation.