Haro sur les palaces du sultan de Brunei pour cause de charia ! C’est ce qu’on apprend récemment, y compris sur les ondes de RFI.

Dans l’exemple qu’on vient de prendre, dans cette phrase « Haro sur les palaces» , ce sultan ne fait pas figure de victime innocente, injustement accusé.

Et un certain nombre de personnalités ont décidé de boycotter les hôtels de luxe qui appartiennent à ce souverain richissime tout d’un petit état situé dans l’île de Bornéo. « Haro sur les palaces ! »

Seulement on l’emploie toujours dans un discours indirect. Personne dans la vie courante ne crie « haro ! » . Mais on utilise l’expression « crier haro sur quelqu’un » . C’est pour cela que c’est indirect.

Haro, en ancien français, correspondait à d’autres exclamations : « A l’aide ! Au secours ! » . Mais il est rare aujourd’hui et son usage a changé. Il s’agit d’un mot qui est perçu comme oral, comme prononcé, crié.