Les Africains n'ont pas besoin de paternalisme, mais de ressources financières, de la formation du capital humain et de l'accès aux marchés et aux techniques.
Le paternalisme constant, l'agression par le développement et l'indifférence des pouvoirs publics à l'égard des services sociaux en faveur des autochtones sont autant de facteurs de pauvreté chronique chez ces derniers.
Nous croyons que l'époque où les citoyens bénéficiaient de la bonne volonté et des bonnes intentions de ceux qui détenaient le pouvoir est révolue, car cela favorisait des comportements fondés sur le paternalisme et la prise en charge.
Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron tente de nouer une relation rénovée avec le continent africain, « sans paternalisme ni faiblesse » , a-t-il dit hier.