En résumé, l'image d'une Cléopâtre séductrice, calculatrice et dépravée, largement colportée depuis l'Antiquité, ne résiste pas à l'examen minutieux des sources de l'époque.
Les mégères et les séductrices sont bientôt rejointes par les adolescentes amoureuses, les trentenaires désabusées ou les femmes insoumises, théorisées par la critique Kathleen Rowe.
Chaque association révèle un nouveau potentiel comique, comme celle du grand séducteur avec la bourgeoise désabusée ou celle du mari trompé avec le loser perpétuel.
Si, en Egypte, le souvenir de Cléopâtre conserve une certaine aura glorieuse, à Rome et dans l'empire en général, c'est l'image d'une femme ambitieuse, séductrice et immorale qui domine.
Par rapport au cliché comme quoi les hommes français sont très romantiques ou très séducteurs par rapport à des hommes d'autres pays, quelle est votre opinion sur la question ?
Zeus par exemple est un séducteur impénitent. Alors sa divinité lui donne bien des atouts : avec les séduisantes mortelles, cela sert d’être un dieu. Et il est rare qu’on lui résiste.