Père et fille restèrent ainsi allongés bras croisés derrière la tête, elle dans l’herbe, lui au bas de la piste du toboggan, tous deux immobiles à scruter le ciel.
Quant aux hommes, les uns se glissèrent sous la tente ; les autres, par goût, s’étendirent sur une herbe épaisse au pied des arbres, ce qui est sans inconvénient dans ces pays salubres.
La jeune fille avait perdu son chemin ; épuisée de fatigue, elle se coucha sur le gazon moelleux, fit sa prière du soir et appuya sa tête sur un tronc d’arbre.
J’aime à prendre place aux banquets royaux, aux gais repas champêtres ; je m’assieds sur la pourpre, je m’étends sur l’herbe, et mon doigt glacé s’applique sur le front des seigneurs, sur le front du peuple.