Les femmes qui fuient un conflit peuvent également être victimes de viols et d'agressions sexuelles perpétrés par des garde-frontières, des groupes militaires, des bandits etc.
Au Darfour, le terme « Janjaouid » désignait jadis les bandits qui s'attaquaient aux populations rurales et pratiquaient le vol de bétail et le banditisme de grand chemin.
L'État sur le territoire duquel sont perpétrés de tels actes en porte la principale responsabilité, en particulier lorsqu'il laisse agir des bandes armées contre des individus sans défense.
S'abstenir d'appeler ces bandits « terroristes » de peur que cela ait des effets négatifs sur les possibilités de négociations humanitaires équivaudrait à donner une légitimité à de tels groupes.