Donc, avec différentes techniques biologiques, génomiques, nous avons cherché à identifier les bactéries présentes et celles qui s'expriment le mieux pour produire du biogaz.
Cela a été réalisé grâce à l'expertise et les moyens techniques apportés par le laboratoire américain de Berkeley, spécialisé dans le séquençage de génome.
Mais surtout, à l’Institut National de la Recherche Agronomique, l’INRA, c’est l’un des boss - c’est marqué sur sa porte - de la recherche sur le génome du blé.
Pour créer un mais résistant à un insecte, on prend les génomes des bactéries et des virus issus d'autres organismes et on les introduit dans le génome du mais.
Ok. Le génome du blé est donc 5 fois plus grand que celui de l’Homme, 500 fois plus complexe que celui du riz, tenter de le reconstituer, c’est s’attaquer à un gigantesque puzzle.
Ce qu'on voit en réalité, c'est que les populations d'Asie de l'Est se sont métissées avec une population de Denisova qui est très proche du génome Denisova trouvé en Sibérie.
En étudiant leur génome et leur démographie, l'équipe a en effet déterminé que ce groupe a vécu à l'écart depuis plus de 200 ans sans aucune interaction avec ses cousins du Nord.
Puisqu'une grande partie du génome du mammouth laineux est aujourd'hui connu des scientifiques, il suffirait donc de modifier l'ADN d'un ovule fécondé de l'espèce la plus proche : l'éléphant d'Asie.