Nous sommes en effet confrontés à une deuxième vague d'attentats terroristes sous la forme meurtrière de bacilles du charbon transportés par la poste américaine.
Des informations détaillées sur le charbon ont été publiées à l'intention des professionnels qui risquent d'être touchés et de la population par l'intermédiaire des médias.
Tout en apportant de nouveaux renseignements, l'étude ne permettait pas de régler la question de la quantité totale d'agent du charbon produite et détruite par l'Iraq.
En outre, la souche de Bacillus anthracis contenue dans les échantillons prélevés sur les bombes R-400 est indifférenciable de celle trouvée sur le site de déversement.
Les experts examinent la possibilité d'analyser des échantillons de sols dans les zones où du gaz VX et des cultures de spores du charbon ont été détruits.
L'Iraq a déclaré posséder 8 500 litres de spores du charbon, mais la Commission spéciale des Nations Unies estime que Saddam Hussein pourrait en avoir produit 25 000 litres.
Les récents actes de bioterrorisme, ayant donné lieu à l'utilisation du bacille de la maladie du charbon, montrent clairement la nécessité d'agir aussi résolument contre les armes biologiques.
Toutefois, même si l'emploi de techniques de pointe permettait de quantifier le volume de spores de charbon censé avoir été déchargé sur ce site, les résultats seraient encore sujets à interprétation.
L'analyse génotypique récemment entreprise par la COCOVINU a montré que les échantillons prélevés sur le site contenaient la souche du Bacillus anthracis que l'Iraq a déclaré utiliser pour sa production d'agents.