Cette instabilité est présentée pêle-mêle comme l'œuvre de bandes armées « non identifiées », de coupeurs de route, de braconniers ou de bandits de grand chemin.
Les activités des coupeurs de route communément appelés Zaraguinas ont considérablement diminué avec l'arrivée de la saison des pluies, mais elles continuent d'entraver le commerce intérieur.
Également appelés « coupeurs de route » ou bandits de grand chemin, les Zaraguinas opèrent sur tout le territoire de la République centrafricaine, particulièrement dans le nord et le nord-ouest.
Des actes de banditisme urbain sont cependant signalés, de même que des activités de « coupeurs de route », c'est-à-dire de voleurs de grand chemin, dans les provinces du pays.
S'agissant du premier point, il va de soi qu'aucun progrès n'est possible sans l'éradication de l'insécurité endémique entretenue par les bandes armées constituées principalement par les coupeurs de route.
Le Comité a pris note avec satisfaction des succès enregistrés par les forces de sécurité tchadiennes dans la lutte contre l'insécurité et, en particulier, les activités des coupeurs de route.
Cette disponibilité entretient les conflits, la criminalité urbaine et rurale, notamment le phénomène de coupeurs de routes et constitue une menace sérieuse pour la sécurité des populations de l'Afrique centrale.
D'une manière globale, il apparaît que la prolifération des armes est surtout manifeste dans les grands centres urbains et sur les pistes rurales à travers le phénomène des « coupeurs de routes ».
La situation ne semble guère meilleure à l'intérieur du pays, où les autorités administratives sont toujours absentes et des embuscades et autres activités des coupeurs de route sont signalées sur les principaux axes.
De ce point de vue, il est à craindre que leur départ de Bangui vers leurs lieux d'origine ou de provenance ne contribue à intensifier le phénomène des coupeurs de route dans l'arrière-pays.