Cinq minutes plus tard, Phileas Fogg, Sir Francis Cromarty et Passepartout arrivaient près d'une hutte qui attenait à un enclos fermé de hautes palissades.
Ils enferment nos populations dans leurs pauvres huttes, ils y mettent le feu, et c'est ainsi peut-être qu'ils entendent participer à la solution du problème congolais.
Aucune tribu connue ne vivait comme lui, creusant des trous rectangulaires de plus d'un mètre cinquante de profondeur au milieu des huttes sans but apparent.
Des huttes ont été brûlées, plusieurs personnes ont été blessées et le point d'eau du village a été délibérément saboté, apparemment afin de rendre le village inhabitable.
Les agents de terrain du gouvernement brésilien spécialistes des tribus isolées ont rapidement trouvé une de ses huttes –un minuscule abri de chaume avec un mystérieux trou creusé au milieu.
Il semble que des habitations privées, des huttes, des récoltes et des zones agricoles, des puits, des magasins et des sites civils entiers aient été systématiquement détruits sans justification militaire.
Les bombes ont frappé et détruit ou endommagé une école, plusieurs magasins, un broyeur, une voiture, un groupe électrogène et quelques huttes qui se trouvaient à la périphérie du village de Digrosho.
Cinq minutes plus tard, Phileas Fogg, sir Francis Cromarty et Passepartout arrivaient près d’une hutte qui attenait à un enclos fermé de hautes palissades.
En cet endroit se voyaient quelques huttes désertes, ruines d’un village récemment dévasté par la guerre, des champs abandonnés, partout les marques du pillage, de l’incendie.
Dans la hutte, il y avait un Indien, et dans l’enclos, un éléphant. Sur leur demande, l’Indien introduisit Mr. Fogg et ses deux compagnons dans l’enclos.