À ce sujet, le Rapporteur spécial ne pense pas que la constitution d'une commission judiciaire d'enquête soit préjudiciable à des poursuites pénales dans l'affaire.
Si vous me le permettez, Monsieur le Président, j'aimerais vous demander d'inviter l'Ambassadeur de La Sablière et l'Ambassadeur Gaspar Martins à ajouter leurs impressions personnelles.
Nous aurions même l'audace de dire qu'une stratégie crédible de sortie est inextricablement liée à tout projet bien planifié de consolidation d'une paix viable et durable.
Je me permettrai donc de suggérer que les travaux des tribunaux internationaux soient achevés dans un but plus vaste, celui d'améliorer la coopération avec la justice internationale.
J'ai pris le parti de mettre en avant certaines questions qui, à mon sens, méritent d'être examinées pour que les juridictions internationales gagnent en efficacité et renforcent leur crédit.
Après avoir travaillé pendant 15 mois au sein du Conseil et après l'avoir présidé pendant un mois, je peux me permettre de dire que cette assemblée a besoin d'une nouvelle perspective.
Il est de mon devoir de suivre leur décision mais, d'un autre côté, je prends la liberté de demander que nous ne nous laissions pas envahir par des questions de procédure.
Je voudrais, en toute humilité, suggérer un certain nombre de voies permettant au Conseil d'améliorer la protection des femmes en situation de conflit et soutenir leur rôle dans l'instauration de la paix.
Je me permets donc de dire que ce n'est pas la résolution du Conseil de sécurité qui aura une incidence négative sur le processus de paix mais bien la politique menée par les Taliban.