Avec un parapluie en papier huilé, seul,je déambule dans une longue et longue ruelle solitaire, sous la pluie et j'espère rencontrer ,une jeune fille aussi triste qu'une fleur de lilas.
Aucune lumière ne paraissait à travers les gerçures des contrevents, aucun bruit ne pouvait faire supposer qu’elle fût habitée ; elle était sombre et muette comme un tombeau.
Plus une âme, plus un bruit, un désert ; les fenêtres et les portes, restées ouvertes, montraient l’abandon intérieur ; un chat rouge, oublié, flairant la menace de cette solitude, sauta d’un escalier et disparut.
Il recommença à marcher, puis se mit à courir, et de temps en temps il s’arrêtait, et criait dans cette solitude, avec une voix qui était ce qu’on pouvait entendre de plus formidable et de plus désolé : Petit-Gervais ! Petit-Gervais !