1.Dans les jours et semaines qui ont précédé l'adoption de la résolution 1725 (2006), il y a eu une escalade progressive de la rhétorique belliqueuse et des tensions entre les deux camps.
2.Le discours de plus en plus belliqueux d'Israël et l'intensification de sa campagne militaire dans le territoire palestinien occupé aggravent la situation sur le terrain et menacent de conduire à une déstabilisation et une dégradation encore plus grandes.
3.Malgré l'engagement sans cesse croissant de l'ONU et des organisations régionales et sous-régionales, les foyers de tension entre États ou au sein des États ne sont pas présentement éteints, et des appels à la guerre sont permanents et menaçants, tels une épée de Damoclès.
4.La communauté internationale doit soutenir et renforcer les voix de la modération demandant l'édification de la paix qui se font entendre en Israël, en Palestine et dans l'ensemble de la région et non les voix de ceux qui appellent à la guerre et à la violence.
5.Il est regrettable que la voix de ceux qui appellent à la guerre commence à s'élever au-dessus de celles de ceux qui appellent à la paix, et que ceux qui usurpent les droits des peuples et entravent leur dignité étouffent la voix de ceux qui défendent les droits des peuples concernant leur territoire et leur liberté.