Ceux qui pratiquent les mutilations ont mis au point de nouvelles stratégies et, notamment, se rendent à l'étranger pour effectuer leurs interventions.
Le Code pénal autrichien définit la mutilation génitale comme un dommage corporel aux séquelles graves qui n'admet pas l'argument du consentement de la victime.
Garantir que les centres où s'effectuent les interventions chirurgicales de stérilisation soient dans l'état approprié exigé par les règles du Programme de planification familiale.
Enfin, la privatisation des services médicaux est à surveiller de près, de même que l'augmentation du nombre de césariennes pratiquées par les cliniques privées.
La ligature des trompes peut être effectuée, bien que les médecins demandent généralement l'autorisation des époux des femmes mariées avant de procéder à cet acte.
Elle est soumise à évaluation et l'opération est effectuée par un gynécologue-obstétricien si elle concerne une femme, par un urologue si elle concerne un homme.
Le certificat de congé maladie au titre d'une intervention chirurgicale pour « avortement thérapeutique » est accordé pour une durée de 7 jours par le médecin qui effectue l'intervention.
En Italie, les autorités sanitaires ont indiqué que 45 000 femmes et filles d'origine africaine faisaient l'objet de pressions et étaient obligées de subir de telles mutilations.
La stérilisation étant bien plus simple à pratiquer chez l'homme que chez la femme, elle se demande si elle ne constitue pas une forme de discrimination.
Mme Pimentel demande si la stérilisation de l'homme n'est pas pratiquée parce qu'elle est interdite par la loi ou si c'est simplement à cause de notions stéréotypées.
Des médecins ont aussi refusé leurs services à des femmes qui avaient obtenu ce certificat, mettant en doute sa validité et la compétence du confrère qui l'avait délivré.
Étant donné que les femmes se rendent probablement à l'étranger pour avorter, il est largement admis que les sanctions pénales ne constituent pas une protection efficace pour la vie naissante.
Les États parties ont constaté que les soins d'urgence et les soins médicaux continus englobaient les premiers secours, et un traitement médical adéquat, y compris la prise en charge chirurgicale.
La «médicalisation» de la mutilation génitale féminine, dans laquelle les filles sont excisées par du personnel qualifié plutôt que par des praticiens de médecine traditionnelle est en expansion dans plusieurs pays africains.