Les autres vivaient en engageant les nippes, en vendant pièce à pièce le ménage. Tout filait chez les brocanteurs, la laine des matelas, les ustensiles de cuisine, des meubles même.
C’était, maintenant, l’agonie dernière, la maison vidée, tombée au dénuement final. Les toiles des matelas avaient suivi la laine chez la brocanteuse ; puis les draps étaient partis, le linge, tout ce qui pouvait se vendre.
Face à la grogne des brocanteurs qui crient à la concurrence déloyale tout en étant les premiers à acheter au petit matin, la réglementation, c'est durci, ou plus exactement, elle est appliquée avec plus de rigueur.