Si la fin de la guerre froide semble donner quelques raisons de satisfaction, il faut reconnaître que la récente évolution de l'histoire contemporaine n'incite guère à l'euphorie.
Après une brève période d'euphorie qui a succédé à la guerre froide, on reconnaît maintenant largement que le danger que posent les armes nucléaires n'a pas diminué.
Dans ces circonstances, nous estimons qu'il importe de veiller à ce que l'euphorie suscitée par les espoirs des habitants du Darfour ne se transforme pas en découragement.
L'euphorie initiale suscitée par les possibilités offertes par le système commercial avait aussi fait place à plus de réalisme, à mesure que les résultats se révélaient inférieurs aux attentes.
Le climat d'euphorie qui a suivi la fin de la guerre froide a donné naissance à l'idée erronée que l'ONU pouvait résoudre tous les problèmes où qu'ils surviennent.