C’était Trompette, en effet. Depuis sa descente, jamais il n’avait pu s’acclimater. Il restait morne, sans goût à la besogne, comme torturé du regret de la lumière.
Et il lui semblait que son cœur à lui se soulageait à la voir ainsi torturée, que cette douleur allégeait son ressentiment, diminuait la dette d’opprobre de sa mère.
Cette chute devait durer depuis des heures. Il souffrait de la fausse position qu’il avait prise, n’osant bouger, torturé surtout par le coude de Catherine.
Toutes les fois que ces deux idées se présentaient aussi nettement, M. de La Mole était torturé et les mouvements de son âme n’étaient plus volontaires.
Naïve et innocente, jamais cette bonne provinciale n’avait torturé son âme, pour tâcher d’en arracher un peu de sensibilité à quelque nouvelle nuance de sentiment ou de malheur.